🤔 Vous avez entendu parler de #PROMs et de #PREMs ? Mais vous avez du mal à savoir comment s’en saisir ? 

✍️ Après avoir énuméré les différents types de recueils possibles, ainsi que les limites de la méthode la plus utilisée : le questionnaire, aujourd’hui nous allons nous tourner vers le futur et analyser les recommandations des 8 expert·es ayant écrit cet article.

🌍 Leurs recommandations sont un appel à tous les professionnels dans les établissements et aux chercheurs pour repenser le recueil et l’utilisation des données concernant ce qui a de l’importance pour les patients (“What matters”) afin d’améliorer nos systèmes de santé.

Ce qu’il faut pour révolutionner la mesure de l’expérience :
1️⃣ Plus de flexibilité pour se focaliser sur ce qui compte vraiment.
✅ Pour ce faire, ce consortium propose d’adapter le langage et le design aux cultures et aux diversités afin d’améliorer l’accessibilité, de dépasser le recueil par mail et téléphone pour imaginer des méthodes alternatives et, en lien avec cette proposition, de se concentrer davantage sur le recueil de verbatim, de texte libre, et non uniquement des données standardisées, quantitatives : “We seek a better means to capture the qualitative patient voice.”

2️⃣ Repenser la structure et les modes de passation des recueils pour augmenter les taux de participation, en diminuant le temps de réponse et assurer une large applicabilité.
✅ Pour ce faire, il est proposé d’utiliser des questions courtes, adaptatives et servant à se comparer, sur des éléments précis, utiles et surtout actionnables. Il semble aussi important de passer d’un mode de recueil seulement collectif à un recueil individuel pour agir directement et rapidement au niveau du patient : “We seek flexibility to ask what really matters and more actionable data”

3️⃣ Construire un système permettant de se comparer plus efficacement pour s’assurer d’une responsabilité d’agir.
✅ Pour ce faire, les acteurs de la santé du monde entier sont invités à participer à travail de grande ampleur que vient de lancer The Beryl Institutepour co-construire un ensemble de mesures simples et largement acceptées. L’objectif de ce projet est d’avoir une base commune afin de se comparer pour des changements locaux immédiats, mais également pour modifier la culture du “benchmarking”. Cela permettra aussi de promouvoir la transparence et donc de favoriser les choix éclairés, notamment des usagers.